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La nuit tombe plus tôt. L’orange et le noir s’invitent dans tous les magasins. Les enfants se transforment sans hésiter en petits monstres. Pas besoin de rappel : fin octobre dégage une énergie particulière. L’air devient plus vif, presque électrique, et l’excitation ambiante a quelque chose de malicieux. Certains raffolent des bonbons et des films qui font peur, d’autres savourent le plaisir de se déguiser en ce qui leur passe par la tête. Chaque année apporte son lot de nouveautés, mais quatre traditions restent incontournables dans le calendrier d’Halloween.

La sculpture de citrouilles
Oubliez les citrouilles en plastique. Chaque mois d’octobre, les vraies cucurbitacées envahissent jardins et perrons, leurs visages illuminés annonçant la saison. Petits et grands plongent les mains dans la chair glissante et orangée, retirent graines et filaments avant de manier le couteau avec application. C’est une expérience sensorielle dans un monde dominé par les écrans : de l’art, littéralement, fait main. Certains vont encore plus loin, transformant leurs créations en véritables compétitions, où l’on rivalise pour obtenir le plus de "likes" ou de compliments de voisins curieux — une tendance qui s’observe aussi lors des concours de sculptures de citrouilles organisés dans toute la France selon France Info.

Les machines à sous sur les plateformes de divertissement n’échappent d’ailleurs pas à cette ambiance : thèmes fantomatiques et effrayants y sont omniprésents. La nuit d’Halloween est partout, et cette tradition rassemble familles, amis… et même quelques passants intrigués par une sculpture particulièrement réussie.

Le déguisement
Une fois par an, faire semblant devient parfaitement acceptable — voire essentiel. Les déguisements ne font aucune discrimination : ados grimés en zombies ou en stars de la pop croisent des enfants en grenouillères d’animaux. Certains improvisent avec ce qu’ils trouvent dans leurs placards, d’autres foncent acheter un costume à la dernière minute. Entrer dans un supermarché habillé en vampire peut suffire à marquer les esprits. Qu’il soit acheté, cousu main, classique ou décalé, le costume reste un excellent moyen de sortir de la routine. Et si les tendances changent chaque année, le plaisir de se métamorphoser, lui, reste intact.

Le “trick-or-treat”
Rien ne vaut le frisson d’approcher la porte d’un voisin, déguisé, avec une pointe d’appréhension. Si la lumière est allumée, c’est parti : bonbons dans le sac ! Les parents, eux, observent discrètement depuis le trottoir. Certains adultes jouent le jeu à fond : déguisés eux aussi, ils accompagnent les enfants ou distribuent les friandises depuis leur propre réserve. Cette tradition transforme Halloween en fête de quartier. Chaque porte devient un lieu de partage, chaque toile d’araignée artificielle une invitation à sourire. C’est un moment unique où les liens de voisinage se tissent au rythme des “un bonbon ou un sort”.

Les films d’horreur
Quand le vent souffle et que la pluie s’invite, beaucoup préfèrent rester au chaud. Les costumes trempés et les sucreries mouillées ? Non merci. La télévision prend alors le relais. Chaque octobre, les plateformes de streaming regorgent de classiques de l’horreur et de films gentiment effrayants pour toute la famille, une programmation qui connaît un pic d’audience autour du 31 octobre selon Télérama, preuve que la peur attire toujours autant. Certains éteignent les lumières pour trembler sous leur plaid, d’autres laissent tourner un film d’épouvante en fond sonore pendant qu’ils sculptent des citrouilles ou préparent des biscuits. Que ce soit pour crier ou pour rire, ces films donnent le ton et installent l’ambiance parfaite pour la nuit d’Halloween.

Ces quatre traditions ne relèvent plus du simple rituel : elles sont devenues essentielles. Elles rassemblent, amusent, effraient parfois, et ajoutent une touche de magie à nos quotidiens. Et si vous choisissez de les ignorer ? Bonne chance : elles sont partout, des vitrines aux publicités. Le plus beau dans Halloween, c’est que les citrouilles et les déguisements réveillent chaque année l’imagination. Entre traditions anciennes et nouvelles créations, ces petits plaisirs d’octobre laissent leur empreinte bien après que la dernière bougie soit soufflée.