l'agenda des sorties

La ville, telle un organisme vivant, pulse au rythme des échanges entre humains, faune, flore et architecture. Dans « Pulsations Urbaines : Rythmes de la coexistence », ces quatre artistes interrogent la capacité des cités à respirer, s’adapter et se régénérer grâce à l’innovation et à l’équilibre fragile entre progrès et respect du vivant. Ensemble, ils nous invitent à repenser nos espaces de vie, à écouter les murmures de la nature dans l’effervescence urbaine et à percevoir chaque tension comme une opportunité de cohabiter, d’innover et de préserver ce qui nous entoure.


OLISA NWOYE

Depuis plus de quinze ans, Olisa Nwoye développe une pratique en atelier qui explore une pluralité de médiums. Né et formé au Nigeria, il puise dans sa culture et dans une sensibilité ouverte au monde pour composer des œuvres marquées par l’énergie et la vibrance.

Convaincu que l’art transcende toute frontière géographique, Nwoye oriente sa recherche vers la création d’un nouveau langage plastique. Son approche expérimentale du mixed media reflète un désir de susciter sérénité, amour et espoir. Nourri par l’idée que l’art peut soigner, élever et rassembler, il envisage chaque œuvre comme une invitation à participer à un élan positif, une vibration universelle au service du mieux-être collectif.



LUCKY UNU MAMU

Né en 2000 au Nigeria, Lucky Unu Mamu vit et travaille aujourd’hui à Londres. Photographe de formation, il multiplie les expositions de groupe, notamment à la New Art Exchange de Nottingham et à la Wunika Mukan Gallery de Lagos.

Mamu interroge la notion d’identité à travers un usage singulier de la couleur, du contraste et de l’ombre. Jouant avec la dissimulation de certains éléments, il fait de l’obscurité un outil narratif et propose une reconstitution subjective de la réalité. Dans son projet « Plastic Flowers », il juxtapose la fugacité de la nature à l’immortalité du plastique, soulignant la profonde interconnexion entre l’humain et l’environnement, et questionnant l’empreinte durable de nos modes de vie sur la planète.



ABDESSALEM ELFALAH

Originaire de Sidi Bouzid en Tunisie, Abdessalem Elfaleh se nourrit des conflits socioculturels de sa région pour nourrir une pratique artistique critique. Son travail puise dans l’histoire récente, notamment les mouvements révolutionnaires partis de son lieu natal.



Elfaleh explore la religion, la sexualité et la politique, s’attachant à déconstruire l’iconographie arabo-musulmane. Son questionnement récurrent tourne autour du tapis de prière, symbole qu’il met en tension avec la réalité sociopolitique. Par des détournements d’objets, comme la chaussure devenue support pictural, il crée une métaphore du quotidien et de la mémoire. Son approche dialectique invite à une réflexion sur l’assujettissement de l’homme et sur la nécessité d’une conscience éveillée face aux rituels routiniers de la vie.







GLORY KANGA

Né en 1992 à Kinshasa (RDC), Glory Kanga est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Il y perfectionne son talent de peintre et s’investit dans une démarche soucieuse de l’environnement.



Kanga alerte sur la pollution et le réchauffement climatique, sources de menaces planétaires et de maladies virales. Dans ses peintures, il combine acryliques et collages de papiers pour exprimer sa préoccupation écologique. L’usage de couleurs vives symbolise l’urgence d’un réveil collectif face aux défis de la nature. Son art devient un combat, un plaidoyer pour la protection de l’humanité et l’éveil des consciences.