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« J’avais envie de ressembler à des voix que j’aime. Comme j’écoutais beaucoup Kurt Cobain et Louis Armstrong, j’ai pris un timbre éraillé qui a fini par ne plus me quitter. »
Même si son timbre pourrait faire croire qu’il a 40 ans de blues derrière lui, Baptiste Ventadour a seulement vingt-quatre ans.
Les influences du Corrézien sont multiples : Brassens, Brel, mais aussi Neil Young, le tout appris à l’école de la manche : « Quand on joue dans la rue, il faut arrêter les gens qui passent. Et être le plus complet possible pour qu’ils restent. » Il fait alors le choix de la guitare douze cordes, aux possibilités harmoniques très larges. Dans ses chansons, personnelles, sinueuses et authentiques, il livre sans détour son univers singulier : il met à nu ses espoirs, ses désillusions et ses questionnements.
Avec ce premier album, l’artiste s’impose naturellement comme la relève de la scène française.