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Jusqu’à peu, Stéphanie Ferrat travaillait par empreinte. Sur les papiers diaphanes et fragiles, les pigments au couleur de terre avaient saisi quelques traces de roche, de la végétation, voir même des oiseaux dans leur dernier voyage. La délicatesse des teintes, les formes justes esquissées, quelques coups de crayons laissaient entrevoir le rapport tendre, pudique, de l’artiste à son sujet.
Cette nouvelle exposition dévoile des très grands formats, de la peinture, des arbres, des forêts, et bien que le sujet soit affirmé, il n’en reste pas moins mystérieux. Elle a trouvé un chemin parallèle pour exprimer la même délicatesse, légèreté, transparence avec la peinture.