l'agenda des sorties

Du mardi au samedi à 20h30 / Relâche le jeudi 9 décembre au soir
Représentation scolaire le jeudi 9 décembre à 14h


Écriture et conception de Cyril Hériard Dubreuil

Un débat est organisé entre Bernard Friot et un Contradicteur libéral.
Problème : on attend Bernard Friot qui ne vient pas.
Le Modérateur décide d’annuler le débat.
Un Gilet Jaune furieux d’être venu pour rien oblige le Modérateur à endosser le personnage de Friot pour faire face au Contradicteur.
Commence alors un débat houleux, loufoque, mais économiquement très précis entre ces 3 personnages qui vont s’affronter sur des notions de valeur économique, de salaire à vie, de création monétaire, de tondeuse à gazon et d’État social…

PROPOS / CYRIL HÉRIARD DUBREUIL
Alors que les débats politiques actuels portent quasi exclusivement sur la répartition des richesses – un peu plus à droite, un peu plus à gauche – nous avons voulu parler des règles du jeu économique : qui décide de la valeur économique ? qui crée l'argent ? comment sortir du capitalisme ?
Un exemple synthétise bien ces questions, l'exemple de la tondeuse !
1. Je tonds bénévolement une parcelle de gazon de la mairie.
=> Ce n’est pas du travail, aucune valeur économique n'est produite.

2. Je suis un fonctionnaire territorial, je tonds cette même parcelle de gazon de la mairie.
=> C'est un travail certes, mais non seulement je ne produis pas de valeur économique mais en plus on dira que je suis une dépense publique.

3. Je suis un employé de Veolia avec qui la mairie a passé un contrat d’entretien des espaces verts, je tonds la même parcelle de gazon.
=> Là, je travaille et je produis de la valeur économique.

Pourquoi ?

Bernard Friot est un intellectuel inspirant. Ce qu’il propose pour la société de demain est un salaire à vie pour chaque personne, dès sa majorité. Pourquoi sommes-nous étrangers au travail ? Pourquoi n’y a-t-il travail à nos yeux que dans l’emploi ? Nous avons pris le parti d’une conférence comique, dans lequel les points de vue vont s’affronter sous l’œil en colère d’un Gilet Jaune…